« Affaiblissement de l'Église » ; « Effondrement du catholicisme » ; « Bientôt plus de chrétiens en Europe »… de nombreux médias parient sur la mort de Dieu et de son Église.

Dès les premiers siècles, l'Église est persécutée. L'empereur romain Dioclétien, qui régna de 284 à 305, a mené une lutte acharnée contre les chrétiens. Il a fait brûler tous leurs livres et objets religieux, il a fait tuer les chrétiens eux-mêmes, afin qu'il ne reste aucune trace des paroles du Christ ! Au début du IVe siècle, naît une doctrine, l'arianisme, qui nie la divinité du Christ ; cette hérésie divisera l'Église pendant longtemps. Au VIIe siècle, naît l'Islam : il combat la religion chrétienne et veut conquérir le monde. Au Moyen-Âge, l'Église se retrouve à plusieurs reprises avec deux papes élus par des cardinaux rivaux et à partir de 1378, la division a duré 40 ans. Au XIIIe siècle, c'est le Christ lui-même qui demande à saint François d'Assise :

 « Répare mon Église ! »

 Au XVIe siècle, la Réforme protestante divise durablement les chrétiens ; si aujourd'hui, nous nous sentons frères, il n'en a pas toujours été ainsi. Au XVIIIe siècle, la tourmente révolutionnaire tue les hommes d'Église et les chrétiens, considérés comme fanatiques ; et le ‘Siècle des Lumières' combat l'idée même de Révélation au profit du rationalisme. Au XXe siècle, on doit à Lénine, Staline et à Hitler les persécutions les plus sanglantes de toute l'histoire. Aujourd'hui, l'Église de France affronte une sécularisation plus forte qu'ailleurs en raison de l'option politique pour une laïcité rigide.

Depuis ses origines, l'Église n'a cessé de « mourir » pour toujours se relever par la grâce de Dieu.  À chaque crise, il y a eu des chrétiens qui lui ont redonné de l'élan et de la vigueur. Par la grâce de Notre Seigneur, notre Église suscite aujourd'hui une profusion de sainteté. 

Prière :

Seigneur Jésus, tu as dit : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » (Dernier verset de l'évangile de Matthieu)