Il y a cent ans aucun de nous n'existait. On ne savait pas que nous serions et pourtant, aujourd'hui, nous sommes. Nous avons conscience de cette existence, qui a été lancée par Dieu. Il a inspiré nos parents, pour qu'ils nous donnent la vie ; et ils l'ont fait. Depuis ce temps-là, il n'est plus possible que nous ne soyons pas.

Actuellement, nous sommes en gestation, car nous ne sommes pas encore entrés dans le domaine de la Lumière. Nous existons, mais nous ne sommes pas « nés ». Dans la perspective chrétienne, la mort est un début, alors que pour les païens, elle est une fin.

Que se passe-t-il de l'autre côté de la mort ? Allons-nous être jugés ? Par qui ? Ouvrons l'Évangile : Jésus ne juge pas, il rappelle où est le vrai chemin et place chacun devant ses responsabilités. Il y aura cependant jugement. Le livre de notre existence est ouvert devant Dieu, mais d'une certaine façon, nous serons nos propres juges.

 

Dieu nous a faits pour lui et nous a destinés à vivre avec lui. Quel est notre choix ? Avec Dieu ? Sans Dieu ? Notre choix fait de nous des élus ou des damnés. Notre jugement commence aujourd'hui. Il n'existe pas de vie de rattrapage ; nous n'avons qu'une vie terrestre, et elle est déterminante. Avec cette vie nous décidons de notre éternité. C'est grave la vie ! C'est sérieux la vie ! C'est merveilleux la vie !

Profitons de notre passage sur terre pour construire déjà notre destinée éternelle : le Paradis.

Prière :

Seigneur, mon Dieu, penser à tout cela donne bien un peu le vertige. Je suis responsable de mon éternité. Sans ton infinie miséricorde, Seigneur, comment pourrais-je y parvenir ?