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Le mot du Curé

Le mot du Curé

Paroles du Pape en Hongrie et en Slovaquie

Lors de sa visite à Budapest et en Slovaquie, entre les 12 et 15 Septembre derniers, le Pape François, à son habitude, s'est exprimé clairement et courageusement. Il s'adressait ainsi, non seulement aux dirigeants des deux pays qu'il a visités, mais aussi à l'ensemble des dirigeants européens. Nous avons tous en mémoire les mots célèbres de Saint Jean Paul II lors de la messe inaugurale de son pontificat en Octobre 1978 : "N'ayez pas peur !" Il transmettait cette injonction à ses frères et sœurs catholiques de Pologne et aussi aux fidèles chrétiens du monde entier.

Le Pape François n'a pas repris littéralement ces paroles, mais tout ce qu'il a dit dans les deux pays visités,était de la même veine. Face aux défis contemporains qui préoccupent le continent européen, il a invité les dirigeants de ces deux pays d'Europe centrale ainsi que ceux de tous les pays européens, dont le nôtre, à ne pas se laisser dominer par la peur.

En se référant à son enseignement sur la fraternité universelle "Fratelli tutti", il a affirmé fortement que les européens seraient infidèles à eux-mêmes, à leur histoire, s'ils se fermaient à une "société fraternelle". Dans l'avion qui le ramenait à Rome, il a cité les noms de plusieurs pères fondateurs de l'Europe : Schuman, De Gasperi, Adenauer.

Parmi les rencontres qu'il a réalisées, citons sa visite au "ghetto" rom de Kosice en Slovaquie ; précisons que ce terme de ghetto a été utilisé par lui-même. Il a invité l'ensemble des européens à ne pas se crisper face à l'arrivée des migrants. Selon lui, la diversité religieuse et la sécularisation actuelle ne doivent pas être considérées comme des menaces pour notre sécurité, mais comme des "messages d'ouverture et de paix". Il nous met aussi en garde contre le réveil de l'antisémitisme.

La pandémie, dont il dit qu'elle est "l'épreuve de notre temps", nous rappelle que la tentation du "chacun pour soi" demeure permanente. Citons ces paroles du Pape François : "L'Europe ne peut pas se contenter d'être un bureau de gestion. Elle doit renouer avec les rêves de ses Pères fondateurs."

Gure Aita Saindua, beti, garbiki eta klarki mintzatzen da. Gomitatzen gaitu, urrunetik heldu diren presunen eta familien errezebitzerat.

Huna zer dion : "Egiazko musulmanoek eta girixtinoek, zerbitzatu nahi dute Jainkoa, urrikalmendutsu eta baketsu den Jainkoa."

Denek, ukan dezagun, beraz, egungo bortizkerien erdian, biharko bakearen prestatzeko kuraia.

Joachim JAUREGUI



25/09/2021