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Paroisse Saint Michel Garicoïts du Labourd

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Dimanche de la Miséricorde Divine

Dimanche de la Miséricorde Divine
« Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde » (Petit Journal 299).
« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, Je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier Dimanche après Pâques ». (Petit Journal 699)
 
Le Seigneur Jésus a exprimé ce désir pour la première fois à Sainte Faustine à Plock, le 22 février 1931, lorsqu’Il révéla sa volonté en ce qui concerne le tableau de Jésus Miséricordieux :
« Ce dimanche (premier dimanche après Pâques) doit être la Fête de la Miséricorde » (Petit Journal 49).
Cette fête de la Miséricorde Divine a été instituée par le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome. À cette occasion il déclara :
« Désormais, le deuxième dimanche de Pâques, dans toute l’Église, prendra le nom de “Dimanche de la Divine Miséricorde”. »
 
« Jean-Paul II a fixé la Fête au deuxième dimanche de Pâques. Selon la prédication des Apôtres, reprise par Jean-Paul II pour le monde contemporain, cette Miséricorde de Dieu se dit totalement dans la Croix et la Résurrection du Christ. » « Il était normal que la Fête de la Divine Miséricorde ait lieu le jour où l’Église fait mémoire de la Pâque de son Seigneur (…) Depuis l’année 2000, la célébration de la Miséricorde de Dieu appartient à la prière de l’Église » (Monseigneur d’ORNELLAS, La Miséricorde dessine l’image de mon pontificat, Jean-Paul II, Éditions Parole et Silence, 2006)
Saint Jean-Paul II est décédé le 2 avril 2005, à l’aube de la fête de la Miséricorde Divine qu’il avait lui-même instituée.
La date choisie par Jésus Lui-même met en évidence le rapport étroit qui existe entre le mystère pascal de la Rédemption et cette fête (PJ 89), dont la liturgie célébrait déjà Dieu, « riche en Miséricorde ».
Durant le Triduum pascal l’Église célèbre la Passion, la mort et le premier dimanche de Pâques, la Résurrection du Seigneur. Le Deuxième Dimanche de Pâques, dans la liturgie de l’Église, les oraisons de la messe ainsi que les lectures exaltent la miséricorde infinie de Dieu. L’Évangile nous invite ce jour-là à contempler avec saint Thomas les pieds, les mains et le côté transpercé de Jésus, témoignages de la gravité du péché qui a transpercé le Christ, de notre péché qui continue à Le transpercer, mais aussi et surtout de son Amour Miséricordieux qui est plus fort que la mort, qui a vaincu la mort et le péché du monde, chacun de nos péchés a été porté et pardonné par le Christ Crucifié et Ressuscité !
Le choix de ce dimanche pour instituer la fête de la Miséricorde Divine a donc une profonde motivation théologique. Le Mystère de la Miséricorde Divine trouve en effet son reflet dans la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus-Christ. La Rédemption est inséparable du mystère de l’amour Miséricordieux.
 
Le deuxième dimanche de Pâques est également un jour important car, en ce jour, l’Église fait mémoire de l’institution des deux grands sacrements : le sacrement du baptême et le sacrement de réconciliation. Ce jour-là en effet a lieu la clôture solennelle des célébrations des baptêmes des catéchumènes (c’est pourquoi on l’appelle Dimanche in albis), et l’Église proclame l’Évangile de l’institution du sacrement du pardon : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés ils lui seront remis » (Jn 20, 22-23).
L’institution du dimanche de la Miséricorde Divine ce jour-là souligne la grandeur de la Miséricorde Divine témoignée aux hommes dans le sacrement du baptême et dans le sacrement de la Réconciliation.
Le bienheureux Père Sopocko dit que : « puisque le mystère de la Rédemption continue de se réaliser dans les sacrements du baptême et de la réconciliation – il est normal que la fête de la Miséricorde soit célébrée le dimanche où l’église fait mémoire de l’institution de ces deux sacrements. Elle n’introduit aucun changement dans le cycle liturgique mais elle conduit à mieux accentuer et expliquer les textes liturgiques ». (Bienheureux Michel Sopocko, La Miséricorde de Dieu, cité dans Sainte Faustine et la Divine Miséricorde, Père Andrzej Witko, 2010)


Cette fête est très importante.

Issue des entrailles de Dieu (PJ 420 et 1517) elle est – selon les propres termes du Christ – « la dernière planche de salut » offerte à l’humanité (PJ 965 et 998). Il l’a donnée comme consolation pour le monde (PJ 699).
Aussi, ce dimanche entre tous, le Seigneur désire que les prêtres proclament son insondable Miséricorde (PJ 50)
Des promesses extraordinaires se rattachent à cette fête : le pardon total de nos péchés et la remise de leurs peines nous sont accordés ! (PJ 1109)
II s’agit là d’une indulgence plénière, comme celle reçue au baptême :
« Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma Miséricorde sont grandes ouvertes. Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma Miséricorde. Toute âme qui se confessera et communiera, recevra le pardon complet de ses péchés et la remise de leurs peines. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles se répandent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, ses péchés seraient-ils comme l’écarlate ! » (PJ 699) « Écris, ma fille, que la Fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier. » (PJ 1517)


Le sacrement de la confession

« Ma fille, quand tu t’approches de la Sainte Confession, de cette source de ma Miséricorde, le Sang et l’Eau qui sont sortis de mon Cœur se déversent sur ton âme et l’ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi toute entière dans ma Miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse répandre en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c’est moi-même qui t’attends dans le confessionnal. Je ne fais que me cacher derrière le prêtre, mais c’est moi seul qui agis dans l’âme. Ici, la misère de l’âme rencontre le Dieu de Miséricorde. Dis aux âmes qu’à cette source de Miséricorde elles ne pui­sent qu’avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance est grande, il n’y a pas de bornes à mes lar­gesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux sont toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d’eux pour aller vers les âmes humbles. » (PJ 1602)
« Dis aux âmes qu’elles doivent chercher la consolation au tribunal de la Miséricorde. Là, les plus grands miracles se renouvellent sans cesse… Il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère, et le miracle de la Divine Miséricorde se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était comme un cadavre en décomposition et même si, humainement parlant, il n’y avait plus aucun espoir de retour à la vie et que tout semblait perdu, il n’en est pas ainsi pour Dieu : le miracle de la Divine Miséricorde rendra la vie à cette âme dans toute sa plénitude. Oh ! Malheureux qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la Divine Miséricorde, en vain vous appelle­rez, il sera déjà trop tard ! » (PJ 1448)


La sainte communion

« Je désire m’unir aux âmes humaines, mon délice est de m’unir aux âmes. Sache-le, ma fille, lorsque je viens dans un cœur humain dans la sainte communion, j’ai les mains pleines de toutes sortes de grâces, et je désire les donner aux âmes. Mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s’occupent d’autre chose. Oh, comme cela m’attriste que les âmes ne comprennent pas mon Amour ! » (PJ 1385)
« Combien il m’est douloureux que les âmes s’unissent si peu à moi dans la sainte Communion ! J’attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si sincèrement et avec tant de tendresse, et elles se défient de moi ! Je veux les combler de grâces et elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme une chose morte alors que mon Cœur est rempli d’amour et de Miséricorde. » « Écris pour les âmes religieuses que mon délice est de venir dans leur cœur par la sainte Communion. » (PJ 1683)
« Regarde, j’ai quitté mon trône céleste pour m’unir à toi. Ce que tu vois, c’est à peine un pan du voile qui s’est soulevé et déjà ton âme défaille d’amour. Mais lorsque tu me verras dans toute ma gloire, quel saisissement pour ton cœur ! Laisse- moi te dire que la vie éternelle doit commencer ici sur la terre par la sainte Communion. Chaque Communion te rendra davantage capable de t’unir à Dieu pour toute l’éternité. » (PJ 1810)
 

09/04/2021